Tout 9

Tout 9

Une charnière, un cycle qui commence, une nouvelle année.

Que cette page blanche vous donne des ailes ou vous inquiète, voici quelques mots pour illustrer le sens de votre tri que je vous souhaite doux et enthousiaste.

J’en fais mes vœux vers vous qui lisez ces lignes pour que votre année toute neuve s’exprime dans son meilleur, forgée par l’alchimie de l’essentiel de ce que vous avez été, de ce dont vous avez besoin au service de qui vous Êtes.

Belle année 2019 allégée du superflus dans vos placards, votre cœur et votre tête 😉

TS

Lâcher prise

Lâcher prise

Ce lâcher prise dont je fais preuve en ce moment n’est pas celui où le mental dit « lâche prise », créant simultanément et paradoxalement une charge mentale supplémentaire. Il s’agit plutôt de celui de mon corps qui lâche la tension d’avoir tenu, contenu, soutenu pendant trop longtemps.

Expirer

Du coup, ce qui pourrait s’apparenter à une lassitude dépressive est en réalité un retour au mouvement naturel de l’expire. Ce mouvement naturel de repli qui succède à l’expansion. Ce fameux mouvement qui est bel et bien à laisser faire pour que s’installe la jachère. Devenue certes impopulaire aujourd’hui car improductive (au premier abord) elle reste néanmoins essentielle au cycle naturel vivant.

Après cette année 2018, entrée directement dans mon top 3 des plus puissantes dans la catégories bousculante, euphorique et pleine d’imprévue; j’ai largement aiguisé mes capacités à tenir, rebondir et agir en flux tendu. Un contexte qui rend d’autant plus long la descente dans cette décantation hivernale.

Et quand il est question de remettre le couvert tout neuf de 19, je peine. Je peine à reprendre ma respiration et me relever après cette trop courte semaine d’arrêt entre deux fêtes. Et bien que je sente profondément dans mes cellules, qu’il est l’heure de ralentir, de me poser, de me déposer; mes habitudes et mon mode automatique reprennent les rennes pour avancer malgré tout.

Je ne peux remplir ce qui est déjà plein.

Sauf que je ne peux remplir ce qui est déjà plein. Ce qui me rappelle mes nombreuses crises d’asthmes infantiles. Ces endroits où je manquais d’air parce que ma peur du manque créait un inspire trop actif et un expire trop court. Étouffement garanti. C’est lorsque on m’a appris gamin dans mes cours de respiration que pour calmer une crise il était capital d’avoir un expire des plus longs que j’ai saisi de nouveau l’équilibre naturel du cycle vivant et vertueux: celui qui fait sortir avant de faire entrer de nouveau.

Oser le vide

Oser vider complètement, accueillir le vide… une étape impopulaire et anxiogène, mais qui reste néanmoins capitale pour que le cycle suivant s’installe proprement.

De plus ce vide ne se remplira qu’ultérieurement dans la clarté et le calme si et seulement si il a été pleinement vécu pour ce qu’il est: l’espace entre ce que je connais et ce que je ne connais pas encore. C’est précisément LE travail de l’hiver.

Au moment où j’accepte le vide, il se remplit de la conscience que j’en ai

Tout passe

De la même manière que le vide fait parti du cycle, le remplissage qui s’en suit aussi. Lorsque l’angoisse du rien pointe son nez ou même fait rage, rappelez vous que tout est passager. Une clé qui permet de ne plus fuire dans le passé ni le futur et vivre ainsi pleinement l’instant présent agréable ou pas. Vécu pleinement il prend toute sa place et évite de se le faire resservir par le Vie comme une assiette non finie représentée au petit déjeuner jusqu’à ce qu’elle soit vidée.

Dans le couloir à cadeaux

Dans le couloir à cadeaux

Fin d’année, fin de boucle… les cadeaux pleuvent. Toutes ces joies qui ont illuminé vos journées, ces surprises qui enchanteront longtemps les souvenirs de cette année 2018.

Et aussi des cadeaux plus subtils… Lorsque les frustrations sont montées de ne pas avoir ce que vous vouliez. Lorsque l’impuissance a fait rage de ne pouvoir tout maitrisé comme prévu… Ces moments désagréables qui ont révélé ultérieurement leurs bienfaits. Ces jachères, ce vide, ces silences face à nos attentes et projections qui sont en fait comme le dit le Dalaï Lama parfois la réponse parfaite.

Souvent bouder ou même fuit, le bilan est en réalité un moment riche d’enseignements et de prises de conscience. Envie de vous partager l’une de mes pépites 2018: « je suis fort ». Une affirmation nouvelle pour moi. Je me suis longtemps cru chétif et faible. Cette année a été très riche en événements et en changement pour moi. J’ai su entre autre mené de front l’arrivée d’un troisième enfant, un déménagement et un métier en expansion. Si l’ensemble avait parfois un goût de challenge insurmontable le recul me l’offre aiguisant et puissant.

Je vous souhaite un doux plongeon dans cette visite rétroactive de toutes vos pépites de l’année. Et qu’elles aient prise leur source dans la joie ou la peine, la fluidité ou l’épreuve, je souhaite qu’elles illuminent unanimement de cette lumière renouvelée de Noël, vos prochains pas tout neufs de 2019.

Goûtez au tri conscient

Goûtez au tri conscient

Ne ratez pas les 3 nouveaux ateliers gratuits d’une heure que le Grand Cercle d’Eragny accueille ce samedi 3 novembre de 14h à 18h.

3 voyages dans les profondeurs de vos bazars extérieurs et Intérieurs pour commencer sereinement cette descente vers l’hiver.

3 temps forts entrecoupés de dédicace de votre Ciao Bazar.

3 ateliers différents à suivre à la carte ou en package complet!

Les places sont limitées pensez à vous inscrire via le numéro et mail du Grand Cercle que vous retrouverez dans l’Agenda. A samedi