La VIVRE pas la prendre

La VIVRE pas la prendre

Quand j’entends dans une phrase la formule « prendre ma place » j’entends une force qui pousse des coudes. Mais nous n’avons rien à forcer pour être à notre place, nous l’avons ! Nous sommes des êtres vivants, vibrants, ressentants, réfléchissants, agissants. Vivre qui nous sommes fait que nous prenons intrinsèquement notre place.

Nous n’avons pas à PRENDRE notre place nous avons à la VIVRE.

Prendre sa place annonce un espace. Une position dans un contexte plus large. Et ce contexte est une famille d’origine avec ses lignées, ses parents et sa fratrie. C’est aussi sa famille actuelle, son couple, ses enfants, ou encore son cercle d’amis ou de collégues et toutes les relations qui font se poser cette question « où suis-je là dedans, qui suis-je ici… »

Il s’agit donc de retourner dans son espace personnel, intime, unique : chez SOI. Retourner chez soi pour saisir la multitude de nos branches de l’arbre que nous sommes et voir quoi faire entrer et quoi laisser à la porte dans chacun des espaces qui nous constitue.

Vivre sa place commence par écouter ce qui est juste pour soi.

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Copie-de-Thomas-06-2.jpg.

ECOUTER SENTIR EXPERIMENTER CHOISIR

Ecouter commence par se taire et laisser entrer le vide du silence pour laisser émerger l’essentiel: ce qui appelle présentement. Ecouter ce qui est juste pour soi se poursuit en sentant si les expériences vécues au quotidien élèvent ou plombent. Parce que la vie est une expérience et ce qui est vivant s’expérimente.

L’information perçue dans le ressenti de ce qui est bon pour soi a besoin d’être expérimenté: de passer dans la matière, dans le concret, dans le vécu pour vérifier l’intuition et définir si oui ou non je garde ou je laisse.

Je valide ou je ne valide pas. Et cette validation est notre. Personne ne peut dire ce qui est juste et bon pour nous. Nous pouvons accueillir un conseil, une proposition, une supposition mais en aucun cas les laisser décider nos choix sous prétexte qu’ils ont été porteurs pour le conseiller qui vous les offre.

C’est pour cette raison que j’affectionne particulièrement cette posture de maïeuticien que je tiens dans mes accompagnements et séminaires. Ecouter vos réponses que vous n’entendez pas encore et vous les offrir par plusieurs expériences au service de VOTRE PLACE.

Au plaisir de vous accompagner sur ce chemin d’être VOUS.

Bienvenue chez Vous.

Séminaire VIVRE SA PLACE Chapitre 1 Avec soi du 8 au 11 juillet 2021 https://www.weezevent.com/vivre-sa-place-chapitre-1-avec-soi

La fin est le début d’autre chose…

La fin est le début d’autre chose…

Quel paysage hier soir dans notre ballade en forêt, en tribu…
Les pieds dans les bottes, dans la boue, ancrés par les bisous ventouses de la Terre qui font « shplock » à chaque pas, lever la tête et s’émerveiller du spectacle.

Silencieux, immobile… se délecter de ce crépuscule…Quelle beauté. Quelle simplicité. Quelle pureté. Une magnifique invitation à se délester de la peur de la fin. La regarder en face et la trouver belle (aussi)…Dans ce qu’elle est et dans son annonce de l’aube.
Regarder que le cycle est perpétuel et non répétitif. Les jours se suivent mais sont tous unique.

S’attacher, garder, conserver dans la résistance revient à ne pas croire à l’aube après la nuit.

« Je suis tellement convaincu que sans ça je ne suis plus…»
C’est cette conviction qui grippe le cycle fluide et abondant du mouvement de la vie.
Cette convocation qui sclérose les placards, les idées, les potentiels…

Tout commence par faire de la place et accueillir ses inquiétudes, ses questionnements sur « après? » pour pouvoir ouvrir les yeux sur cette beauté de la fin et glisser tranquillement dans ce qui se finit parce que nous y allons… dans la suite… comme tous les matins.

#triconscient #fin #nouveaudepart #cycles #perpetuel #renouveau #beautifulnature #essentiels #terre #coeur #amour #oseretresoi #oser #recycler #passeraautrechose

Re Naissance

Re Naissance

Regarder les grandes personnes et ne pas comprendre pourquoi elles ne sont pas plus attentive à nos demandes.

Être déçu par ceux et celles qui étaient sensé nous protéger, nous rassurer, subvenir à nos besoins.

Faire le deuil que la solution ne viendra pas d’en haut.

Grandir et prendre soin par soi même de ses rêves, ses attentes, ses besoins.

Se rappeler du manque de soutien vécu jadis pour offrir à ceux qui nous suivent celui que nous nous sommes offert par nos soins.

Couper ce cercle vicieux du nombrilisme égotique.

Remercier ce manque, cette déception créateurs d’une maturité.

Qu’ils soient des parents, un patron, une hiérarchie, un gouvernement, un leader de groupe… nous avons tous (à juste titre) à un moment donné projeté une capacité de soutien et d’aide sur les personnes qui nous précèdent.

Une projection qui aide et inspire tout d’abord pour devenir une compensation du manque de confiance en soi et finir en confort enchaînant du fait de ne s’en remettre qu’à l’autre… Pour être finalement déçu.

Ce chemin de la confiance déçue est au final un chemin de retour à la confiance en ses propres ressources, pour la simple et juste raison que nous sommes chacune et chacun les seules et uniques personnes à savoir ce qui est bon pour nous et à avoir les ressources pour y répondre. Il est de notre responsabilité de récupérer le pouvoir confié à ceux et celles qui n’en font rien,pire qui l’utilisent contre nous a des fins exclusivement personnelles, si nous voulons vivre véritablement en paix.

Réintégrer notre capacité à décider notre vie par nous mêmes dans notre assiette, notre santé, notre guidance transmise à nos enfants (et non plus l’éducation), dans l’interaction constructive entre nos talents individuels et collectifs (et non plus le travail) sont des chemins qui demandent de remettre en question ce confort, qui au final n’en est pas, du fait de laisser faire et se laisser faire diriger par des personnes qui n’en ont pas la carrure car pas la responsabilité.

Si l’autre prend trop de place chez moi c’est aussi parce que je lui en ai laissé la possibilité. Une fois sorti(e) de la boucle qui culpabilise à coups de -j’aurais pu j’aurais du- vient le temps de la balance entre le résultat toxique du pseudo confort et l’inconfort désagréable de l’autonomie. Un inconfort qui plus est imaginé car finalement jamais vraiment expérimenté.

Oui sortir des sentiers battus et faire autrement peut prendre des airs suicidaires quand l’attachement à la chaleur du cocon défend ses droits.

Mais la mort est salvatrice pour qui a la foi en sa résurrection.

La mort n’est pas la fin, elle est la porte d’un nouveau début. Un autre. Celui qui suit le précédent cycle qui vient de se terminer et qui lui aussi avait commencé par un début qui faisait trembler.

Oser mourrir pour Re-Naître tel est le message que la Vie nous demande d’expérimenter pour goûter à son immortalité, qui est le propre de ce qui est VIVANT.

Voir au delà…

Voir au delà…

Ma première réaction lorsque j’ai reçu les photos de ma conférence à la médiathèque de Bailleul de vendredi dernier, a été la déception.
Contre jour, surexposition, on y voit pas grand chose, me disais-je.
En tout cas pas ce à quoi je m’attendais: mon portrait en action devant un auditoire attentif. Ce qui a été ma réalité.Et ce à quoi je m’attendais retrouver dans les visuels envoyés.

Voir au delà.
Mais ce fut un résultat tout autre qui m’a été donné de voir. Alors j’ai regardé au delà de mes attentes, au delà de ce que je pensais de ce à quoi ça devait ressembler.
Et j’ai vu… Cette forme sombre au découpé escarpé d’une montagne dangereuse. Ce noir profond, le même que celui du tunnel que peut être celui du bazar dans lequel il est parfois complexe de plonger.
Et j’ai vu ce contraste lumineux d’où se détache ce slogan, singlant et fulgurant du Ciao au bazar. Comme un appel vivifiant à la liberté, à l’émancipation vis à vis de ces mécanismes et attachements obsolètes qui sauvent, certes un temps.
Un coup de frais, une invitation à la renaissance, un réalignement avec notre capacités de faire autrement pour guérir en profondeur nos manques existentiels.

Prendre du recul
Alors que j’intègre cette symbolique puissante de la lumière que peut être mon livre et ma méthode dans les encombres des doutes et des potentiels regrets que peuvent activer un tri fait à la légère, j’observe ma silhouette à gauche de l’image.
Quelque chose de souple dans la posture qui tient ce micro, bâton de parole, témoin d’un relais à transmettre.
Bien loin de ma frustration première je lâche mes attentes déçues et plonge complètement dans ces messages, ces symboles qui viennent me raconter quelque chose.
Tout d’abord de lever le nez du guidon. Prendre le temps de regarder au delà de ce qui est à voir. De trier et faire sortir ces résultats attendus préformés par mes attentes pour m’ouvrir à cet inconnu détenteur d’un cadeau plus grand que je ne pensais. Cadeau qui a le goût ce matin d’appartenance, de légitimité, de transmission, de guérison de soi, de l’autre…

Frustration salvatrice
Je ne me serais pas arrêter sur cette photo si elle avait été parfaitement en accord avec mes attentes. Du moins arrêter avec autant d’attention. C’est bel et bien ma déception frustration qui m’a fait m’arrêter. L’obstacle, le caillou dans la chaussure qui pique et qui change ma trajectoire prédite est salvateur.
Il sauve du cycle répétitif qui s’auto-argumente comme le seul et l’unique.
Parce que l’intime conviction que le hasard n’existe pas, j’ai chaussé mes lunettes pour regarder le sens, le message au delà de l’image.
C’est dans l’impasse, le manque, la surprise que la conscience de s’offrir d’autres opportunités se rappellent à moi (à vous ?)

Humilité

Encore une belle leçon… Tu n’as pas eu ce que tu voulais mais nous t’offrons plus si tu es à la hauteur de le voir.
Et vous? Comment faites vous pour chausser vos lunettes de recul et voir les cadeaux derrière l’obstacle?

Lâcher prise

Lâcher prise

Ce lâcher prise dont je fais preuve en ce moment n’est pas celui où le mental dit « lâche prise », créant simultanément et paradoxalement une charge mentale supplémentaire. Il s’agit plutôt de celui de mon corps qui lâche la tension d’avoir tenu, contenu, soutenu pendant trop longtemps.

Expirer

Du coup, ce qui pourrait s’apparenter à une lassitude dépressive est en réalité un retour au mouvement naturel de l’expire. Ce mouvement naturel de repli qui succède à l’expansion. Ce fameux mouvement qui est bel et bien à laisser faire pour que s’installe la jachère. Devenue certes impopulaire aujourd’hui car improductive (au premier abord) elle reste néanmoins essentielle au cycle naturel vivant.

Après cette année 2018, entrée directement dans mon top 3 des plus puissantes dans la catégories bousculante, euphorique et pleine d’imprévue; j’ai largement aiguisé mes capacités à tenir, rebondir et agir en flux tendu. Un contexte qui rend d’autant plus long la descente dans cette décantation hivernale.

Et quand il est question de remettre le couvert tout neuf de 19, je peine. Je peine à reprendre ma respiration et me relever après cette trop courte semaine d’arrêt entre deux fêtes. Et bien que je sente profondément dans mes cellules, qu’il est l’heure de ralentir, de me poser, de me déposer; mes habitudes et mon mode automatique reprennent les rennes pour avancer malgré tout.

Je ne peux remplir ce qui est déjà plein.

Sauf que je ne peux remplir ce qui est déjà plein. Ce qui me rappelle mes nombreuses crises d’asthmes infantiles. Ces endroits où je manquais d’air parce que ma peur du manque créait un inspire trop actif et un expire trop court. Étouffement garanti. C’est lorsque on m’a appris gamin dans mes cours de respiration que pour calmer une crise il était capital d’avoir un expire des plus longs que j’ai saisi de nouveau l’équilibre naturel du cycle vivant et vertueux: celui qui fait sortir avant de faire entrer de nouveau.

Oser le vide

Oser vider complètement, accueillir le vide… une étape impopulaire et anxiogène, mais qui reste néanmoins capitale pour que le cycle suivant s’installe proprement.

De plus ce vide ne se remplira qu’ultérieurement dans la clarté et le calme si et seulement si il a été pleinement vécu pour ce qu’il est: l’espace entre ce que je connais et ce que je ne connais pas encore. C’est précisément LE travail de l’hiver.

Au moment où j’accepte le vide, il se remplit de la conscience que j’en ai

Tout passe

De la même manière que le vide fait parti du cycle, le remplissage qui s’en suit aussi. Lorsque l’angoisse du rien pointe son nez ou même fait rage, rappelez vous que tout est passager. Une clé qui permet de ne plus fuire dans le passé ni le futur et vivre ainsi pleinement l’instant présent agréable ou pas. Vécu pleinement il prend toute sa place et évite de se le faire resservir par le Vie comme une assiette non finie représentée au petit déjeuner jusqu’à ce qu’elle soit vidée.

Les ingrédients d’un gâteau conscient

Les ingrédients d’un gâteau conscient

Au lendemain de ce bain de confiance au grand rex hier, je goûte le sens, l’importance et le caractère essentiel d’être chacun à sa place: LE premier pas pour que l’ensemble soit à sa place. Car un ensemble Est, de facto stable, fluide, entier, intègre lorsque chacun de ses éléments le sont aussi.

Alors même si ce chemin de mettre au point l’ingrédient que nous sommes chacun est déjà une aventure, qu’en est il de celle qui consiste à cuisiner ce big gâteau qu’est l’humanité? Sans parler de celle qui demande de l’intégrer dans un contexte qu’est la planète : un élément vivant à part entière avec ses lois et ses règles.

3 niveaux qui ne peuvent être traité séparément si l’objectif est l’équilibre.

Mais qui ou quoi va faire ce fameux gâteau? Quel est l’ingrédient qui lie toutes ces unicités et spécificités pour ne faire qu’Un?

Le mystère. Le souffle. La vie…

Je me perds parfois à vouloir saisir et voir la grande image: un mouvement vers l’extérieur qui décourage du fait de ne pouvoir en saisir la globalité. A moins de regarder avec les yeux de l’âme: le Coeur du coeur qui est ce souvenir, ce messager, cette identité commune à tout ce qui Est.

L’ Overview effect d’hier soir avec les magnifiques images de blueturn me rappelle que je suis une partie de ce grand tout ET simultanément le miroir de cette Terre où j’ai accès pour faire ce que j’ai à faire et accorder le corps, le coeur, la tête afin d’y créer un climat vivant: celui qui accueille ce qui Est à sa juste place.

J’ai une action sur le grand gâteau quand je m’occupe de l’ingrédient que je suis et de comment je l’offre au monde.

Une clé. LA clé(?) pour participer chacun à son niveau au changement dont l’humanité a besoin?